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29 août 2013 4 29 /08 /août /2013 21:18

Tract diffusé au rassemblement contre l'agression - déja commencée sous d'autes formes -de la Syrie organisé à Marseille le 29 Août 2013

 

SYRIE,  une nouvelle guerre à perdre

La « communauté internationale », France, Grande-Bretagne, Etats-Unis en tête, se prépare à lancer une nouvelle guerre, cette fois contre la Syrie.

Les résultats de ces aventures néocoloniales, en Afghanistan, en Irak, en Libye sont connus, ils sont catastrophiques : des sommes considérables englouties, des centaines de milliers de victimes, civiles pour la plupart, des millions de réfugiés, des pays détruits à l’avenir incertain.

   S’en prendre à la Syrie c’est s’en prendre à la première république du monde arabe créée en 1946 suite à la résistance prolongée et à la lutte contre l’occupation française, c’est s’en prendre au seul pays qui s’est depuis sa fondation opposé, sans jamais renoncer, à la spoliation des Palestiniens de leur terre ; c’est s’en prendre au pays qui a accueilli sur son sol tous les réfugiés de la région : Palestiniens, Irakiens ; c’est s’en prendre au pays qui a su éviter les guerres intérieures entre confessions religieuses. La Syrie qui défend le droit des Palestiniens à retourner sur leur terre ; qui a déjoué toutes les tentatives de coup d’Etat organisées par les Etats-Unis pour mettre à sa tête un vassal ; qui vit, sans peur mais avec prudence, aux côtés d’une puissance nucléaire toujours agressive et puissamment soutenue par l’Occident ; qui a, dans des conditions très difficiles, évité au Liban de devenir une colonie israélienne : cette Syrie indocile dérange et le renversement de son régime était depuis des années à l’ordre du jour. Le « printemps arabe » dont partout les fleurs ont fané sans donner de fruits était l’occasion recherchée.

   Aujourd’hui l’Occident fait ses comptes : incapacité, après diverses tentatives, à mettre sur pied une opposition présentable voire un gouvernement en exil ; soutien à une – ou plusieurs – bandes armées (et opposées entre elles) pratiquant la surenchère de la violence aveugle et au programme politique - quand il en existe un- pauvre et rétrograde ; alliance avec les monarchies pétrolières les plus réactionnaires du monde qui utilisent les superprofits pétroliers pour financer les mercenaires et corrompre une partie de la classe dirigeante de l’Occident.

   Malgré cet acharnement, auquel tout gouvernement coupé du peuple aurait succombé, le régime n’est pas tombé et il rassemble même de plus en plus de citoyens à ses côtés.

   Face à cet échec manifeste, l’Occident a le choix entre suivre la proposition de la Russie qui depuis le début de la crise a défendu, sans varier un instant d’un pouce, le principe d’une solution politique à la crise, ou bien la fuite en avant dans la vanité d’une agression militaire « punitive »  et soi-disant « ciblée » sans débouché politique, avec le risque de déclencher une crise mondiale dépassant le cadre régional, la Syrie occupant la place de la  Serbie il y a 100 ans, en 1913. Mais les pays opposés à cette agression, et à la crise qui s’en suivrait, ne sont plus ce qu’ils étaient en 1913, ni en 1999 lors de l’agression contre la Serbie.

NON À CETTE GUERRE INSENSÉE,

NON AU SOUTIEN DE NOTRE GOUVERNEMENT AUX MERCENAIRES TERRORISTES

NON À L’ALLIANCE DE NOTRE GOUVERNEMENT AVEC LES RÉGIMES LES PLUS RÉACTIONNAIRES DE LA PLANÈTE

 « Les amis de Comaguer »

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