LARZAC
L’histoire globale s’écrit sur le causse ou éloge de l’improbabilité
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Temps 1 (le plus connu)
Quand le gouvernement de Michel Debré décide d’étendre le camp militaire du Larzac il ne peut pas imaginer les conséquences de sa décision. Porter la superficie d’un vieux camp militaire ouvert en 1900 de 3000 hectares à 17000 hectares, c’est effectivement prévoir l’expropriation totale ou partielle de 103 paysans dispersés dans des exploitations petites ou moyennes, familiales pour la plupart. Il ne peut pas imaginer un seul instant que cette paysannerie très catholique qui vote traditionnellement à droite va basculer dans une sorte d’irrédentisme protestant si vivant dans les monts cévenols tout proches. Il le peut d’autant moins que le pouvoir gaulliste, Michel Debré en tête, s’est servi du camp du Larzac pour enfermer en toute discrétion, voire en toute illégalité, des centaines voire des milliers de militants algériens pendant la guerre d’indépendance et qu’aucune réaction locale n’a été enregistrée contre cette activité dont l’histoire en profondeur est à faire en utilisant les archives officielles aujourd’hui ouvertes. Mais la société française s’est transformée depuis 1962. Les jeunes paysans du cru ont souvent fréquenté la Jeunesse agricole chrétienne et ont subi l’influence des courants catholiques progressistes apparus au moment de Vatican II et de nouveaux venus se sont installés trouvant là des terres libres et des occasions pour certains d’entre eux d’un retour à la campagne si prisé et multiforme après 1968. Le coup de force du pouvoir va les rassembler. La défense de l’outil de travail est évidemment fédératrice et va déboucher sur le serment des 103 : Unis nous garderons nos terres ce qui se traduit par le slogan repris tant de fois DE GRE DE FORCE NOUS GARDERONS LE LARZAC. Le syndicalisme agricole officiel (FDSEA et indirectement la FNSEA) très légaliste et respectueux des pouvoirs en place ne peut ignorer cette position. Pourtant, au début de la lutte, le pouvoir d’Etat, les notables locaux, l’épiscopat (évêque de Rodez) peuvent imaginer réduire cette résistance très localisée. Deux autres évènements vont alors se produire :
- Le soutien de la CFDT locale puis régionale à cette lutte paysanne qui prend pas surprise tant la CGT que le Parti Communiste qui considéraient cette petite paysannerie comme une classe sociale soumise à la fois aux gros exploitants céréaliers maitres de la FNSEA et à le grande bourgeoisie au pouvoir. Ce soutien prendra des formes concrètes dans les deux sens : participation des militants syndicaux de Millau aux actions des paysans, soutien matériel des paysans aux ouvriers millavois en grève et prendra une forme symbolique d’importance nationale et même au-delà dans l’alliance des ouvriers de LIP et des paysans du Larzac.
- L’écho rencontré dans la jeunesse « soixante-huitarde » qui est très critique sur le militarisme et le colonialisme français en même temps qu’elle est très réceptive au mouvement international contre la guerre du Vietnam très vigoureux jusqu’à la défaite des Etats-Unis. Dés lors lutter contre l’extension du camp militaire c’est en même temps lutter contre les guerres coloniales, contre l’armée de conscription (les comités de soldats apparaissent), contre les ventes d’armes, contre l’impérialisme…
Cette convergence va déboucher sur la création dans de nombreuses villes de France de COMITES LARZAC dont l’objectif central est le soutien à la lutte des paysans contre l’extension du camp militaire mais qui cristallisent localement des courants contestataires très divers : non-violents, antimilitaristes, objecteurs de conscience, anti colonialistes, écologistes, militants anti nucléaires… Parallèlement la période est marquée par la montée en puissance du nouveau parti socialiste qui après la courte défaite de Mitterrand en 1974 s’achemine vers la victoire aux présidentielles de 1981 Le PS ne peut que tenter de rallier toutes les oppositions, aussi diverses soient-elles, au camp du Larzac puisque du point de vue électoral l’opposition à l’extension du camp militaire est une opposition à une décision prise sous Pompidou que Giscard approuve et va continuer à faire passer dans les faits. Bien que chahuté au rassemblement de 1974 auxquels sont présents des militants algériens et français qui n’ont pas oublié le Mitterrand Algérie française des années de guerre, il prend l’engagement de mettre un terme au projet d’extension s’il est élu et grâce à ce positionnement le PS prend place dans la représentation politique locale jusqu’alors dominée par la droite et une droite nostalgique de la colonisation. Malgré des réformes formelles, on dirait aujourd’hui sociétales, droit de vote à 18 ans, droits des femmes, Giscard poursuit une politique impérialiste dure en Afrique et une politique nucléaire - dure elle aussi , un manifestant mort à Malville - qui met la France en position de leader mondial pour la production d’électricité d’origine nucléaire avec des centrales à eau pressurisée sous brevet étasunien et donc dans sa majorité le mouvement de soutien au paysans du Larzac y compris la CFDT confédérale, ne peut que basculer dans le camp du PS.
Temps 2 (de 1981 au milieu des années 1990)
Juin 1981, Mitterrand sitôt élu remercie tous ses électeurs « post-soixante huitards » en prenant très vite deux décisions conformes à ses promesses : annulation du projet d’extension du camp du Larzac et abandon du projet de centrale nucléaire de Plogoff. L’état de grâce sera de courte durée : le discours anticolonialiste de Jean-Pierre Cot disparaitra dés qu’il sera exclu du gouvernement et comme en 1947 les 4 ministres communistes seront bientôt mis à la porte du gouvernement. Pour autant sur le terrain le démontage de l’extension du camp s’organise : l’Etat met un terme aux expropriations et restitue les terres vendues à l’amiable à l’armée à une structure de gestion foncière originale et unique en France la SCTL (voir annexe). Dans ce cadre s’installent sur le plateau de nouveaux paysans et de nouveaux habitants issus de la mouvance de la lutte et qui sont porteurs de projets artisanaux, culturels innovants. Le climat est à la fois à l’apaisement, le pouvoir central est amical et l’habitude prise des débats collectifs trouve à s’exprimer sur quantité de projets collectifs. Outre la SCTL plusieurs structures y contribuent APAL, GFA, journal Gardarem lo Larzac. Les dirigeants de la lutte paysanne retournent comme on dit à leurs moutons après dix années d’activisme militant ininterrompu. Le Larzac, où continuent de se dérouler activités et des rencontres rares, comme celle des kanaks en lutte pour le respect de leurs terres ne fait plus la une de l’actualité.
Temps 3
Même s’il n’existe pas une coupure franche la disparition ou le départ du plateau de plusieurs paysans animateurs de la lutte et la mort de Mitterrand amorcent un tournant et, à travers divers évènements, le Larzac, avec de nouvelles figures emblématiques comme celle de José Bové, devient un haut lieu d’une nouvelle forme de syndicalisme agricole incarnée dans la Confédération paysanne, héritière à la fois des Paysans travailleurs et du mouvement écologiste et de l’altermondialisme. Les temps forts de cette période sont connus et bien que la Confédération paysanne et le mouvement altermondialisme soient largement implantés hors du Larzac et sans liens organiques très étroits, surtout pour ce qui concerne l’altermondialisme, avec l’ensemble des habitants du plateau, leur écho médiatique à travers la personne de José Bové trouve sa vigueur dans le souvenir bien vivant de la lutte contre l’extension du camp militaire. Le démontage d’un Mac Do dans n’importe quel coin de France n’aurait jamais eu l’écho qu’a eu celui de Millau s’il n’avait pas été mené par quelques larzaciens au pied du causse. Cette période verra de nouveaux rassemblements de masse le premier à Millau en 2000, le second sur le Larzac en 2002. Mais jusqu’à cette année là la droite contrainte à la cohabitation de 1997 à 2002 n’est pas assez assurée de sa domination politique sur la France pour pouvoir laisser s’exprimer ceux qui dans l’Aveyron et dans les profondeurs de l’armée française n’ont pas digéré la victoire des paysans et le rôle des contestaires, gauchistes et autres anti-colonialistes. En même temps la mouvance altermondialiste muette sur la question de la prise de pouvoir , décentralisatrice, sociologiquement petite bourgeoise et peu présente dans le monde ouvrier voire en opposition avec celui-ci ( faut-il fermer les usines polluantes ? ce type de débat sera rarement maitrisé dans la recherche de solutions populaires majoritaires ) ne présente pas un réel danger et constitue un réservoir de voix pour le PS pour les seconds tours d’élections.
Cette gauche altermondialiste va même jusqu’à manifester une réelle incompréhension des enjeux politiques globaux quand l’impérialisme US se met, après les attentats du 11 Septembre , à affirmer militairement sa domination mondiale et au lieu de prendre part à la grande campagne mondiale anti-guerre contre la guerre d’Irak, elle se réfugie, au moins par la voix de ses leaders proclamés et reconnus, dans la position ponce pilatienne « NI BUSH –NI SADDAM » laissant se perpétrer le massacre , toujours en cours, de l’Irak et de sa population. Effectivement les armes de destruction massive qui sont entre les mains de Bush et pas de Saddam Hussein font mourir comme le scandaient justement les militants Larzac de 1974. Ce glissement des verts et des altermondialistes dans le camp impérialiste sera particulièrement spectaculaire en Allemagne où Joschka Fischer devient un ministre des Affaires étrangères particulièrement belliqueux. Daniel Cohn-Bendit suivra le même chemin
Aujourd’hui
L’échec de José Bové aux présidentielles de 2007 est révélateur de l’épuisement de ce courant et de sa satellisation par le PS. La lutte contre les OGM ne constitue pas à elle seule un programme politique et alors que Sarkozy puis Hollande retrouvent les chemins maudits du colonialisme français et multiplient les interventions militaires à l’étranger le Larzac semble rester silencieux. L’envie de revanche peut donc prendre corps.
Dés 2013, le gouvernement Ayrault, pour tranquilliser les paysans du Larzac, décide la prolongation des baux de la SCTL jusqu’en 2083. « Dormez en paix il n’y aura pas de nouvelle extension du camp pas de nouvelles expropriations ».
Pendant ce temps Jean Yves Le Drian, fidèle parmi les fidèles de Français Hollande avec qui il a rédigé l’ouvrage lapsus « La gauche bouge » lapsus au sens de : « plus elle bouge plus elle va à droite » prépare une surprise. Le camp du Larzac qui, depuis 1981, n’était utilisé que pour de brefs stages de tir d’unités de passage va être modernisé et va s’y installer à demeure une unité célèbre de la légion étrangère : la 13° Demi brigade de la légion étrangère qui n’avait jamais stationné sur le sol français, a participé à tous les combats extérieurs coloniaux et néocoloniaux de la République française et dont l’effectif va être porté à 1200 hommes.
L’annonce surprise, l’été 2015, de cette installation ne peut pas cacher une décision probablement prise dés l’arrivée de Le Drian au ministère de la Défense Nationale. Hollande entame sa première guerre – au Mali – en Janvier 2012 et il faut préparer des unités comme la 13° DBLE aux guerres spéciales dans des lieux éloignés et dans des situations politiques chaotiques en espérant que la triste expérience d’un autre régiment de la Légion le 1er REP (régiment étranger de parachutistes) dissous en 1961 pour participation au putsch d’Alger ne se renouvelle pas. Cette politique qui doit ravir tous les tenants encore vivants de la FRANCAFRIQUE et tous les nostalgiques de l’empire déplait sur le Larzac.
Le moment du retour aux sources des années 71/73/ 74 est venu. Une nouvelle fois, comme en 1971, les habitants du Larzac se trouvent face au défi de faire basculer, à quelques uns, par la seule force de leurs convictions collectives, par leur justesse, par leur profondeur humaine, par l’intelligence démonstrative de leurs actions et en puisant dans les trésors de leur mémoire militante une opinion publique très large fatiguée du mensonge et du mépris du pouvoir et de formuler, comme à partir de 1971, une ligne juste contre le néocolonialisme/néomilitarisme irrespectueux des peuples acceptée majoritairement par la seule force de l’exemple, en dehors des grands appareils politiques, syndicaux et médiatiques.
C’est le moment !
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Société Civile des Terres du Larzac
Depuis plus de 30 ans, les terres arrachées à l’extension du camp militaire du Larzac sont gérées par les paysans eux-mêmes. Expérience pionnière, elle a permis d’augmenter le nombre d’installations agricoles. Une expérience pilote La création de la Société Civile des Terres du Larzac (SCTL) et la mise à disposition des terres du Larzac par l’Etat au paysans et habitants du plateau le 29 avril 1985 a permis d’officialiser la fin de la lutte contre l’extension du camp militaire suite à l’annonce de l’arrêt de ce projet par le Président de la république François Mitterrand en juin 1981.
La gestion de la SCTL
Par la formule originale du bail emphytéotique entre l’Etat et la Société Civile des Terres du Larzac la sécurité de l’utilisation de l’espace à des fins agricoles et pacifiques est assurée pour une durée de 99 ans. Grâce à ce transfert de responsabilité, la Société Civile des Terres du Larzac assure toutes les charges de propriétaire, à l’exception du droit de vendre. La Société Civile des Terres du Larzac constituée de tous les fermiers et résidents est administrée par un conseil de gérance de 11 membres. Il attribue les exploitations, fixe les montants des baux ruraux et élabore les règles de gestion entre les différents usagers du foncier (agriculture, chasse, tourisme, etc.). Par son implantation géographique sur 12 communes, elle est un des outils de l’aménagement du territoire avec les mairies, le Parc régional des grands causses et les associations. Menée depuis 28 ans, l’expérience de ce « laboratoire foncier » comme l’imaginait Bernard Lambert, est unique en France. Conformément à l’acquit du vécu de la lutte (1971/1981), les habitants du Larzac ont prouvé que la gestion collective de l’usage de la terre était non seulement souhaitable mais possible à une grande échelle. En permettant de revitaliser les fermes (+ 25% de paysans), de favoriser l’installation en fermage avec des baux de carrière, la Société Civile des Terres du Larzac préfigure les outils qui pourraient voir le jour pour lutter contre la désertification et/ou l’artificialisation des terres.
Historique
• 29 novembre 1984 : Assemblée générale constitutive de la S.C.T.L.
• 29 avril 1985 : Signature du bail emphytéotique entre l’Etat et la S.C.T.L.
• 1985 : Inventaire et classement des terres
• 1985 / 1986 : Signatures des baux ruraux de carrière ou à long terme avec les agriculteurs, et prêts à usage avec les non agricoles, signature des baux de chasse
• 1986 / 2003 : Mise au point de la valeur d’usage des maisons d’habitation ; Participation à la création de nouveaux outils de gestion collective du foncier
• 2005 : Gestion forestière : restitution du programme Acta de l’étude sylvo-pastorale
• 2010/2011 : Projet de création filière bois : travail de partenariat Etat – communes Millau, St Affrique – Parc naturel régional des grands causses – Région Midi-Pyrénées.
• Avril 2013 : Création de l’association les bois du Larzac, association de préfiguration pour la mise en place d’une société de gestion du bois (FSE, Adefpat, Région Midi-Pyrénées, PNR Grands Causses)
• Juillet 2013 : Signature de l’avenant du bail emphytéotique pour une durée de 38 années jusqu’au 30 avril 2083.
Patrimoine foncier Implantée sur le territoire de 12 communes et 4 cantons de l’Aveyron. Superficie gérée : 6 378 hectares Parcours : 3 397 hectares / 53,25 % Terres labourables : 816 hectares / 12,80 % Bois pacageables : 2 157 hectares / 33,82 % Bâti : maisons et exploitations : 8 hectares / 0,13% Gestion immobilière 56 baux ruraux dont 20 fermes avec siège d’exploitation 28 prêts à usage (mise à disposition de bâtiments pour des non-agriculteurs) 11 baux de chasse signés avec des associations communales.
Les atouts de la SCTL Parmi les nombreuses réalisations de la SCTL, quatre sont plus significatives :
• les baux de carrière ou bail à long terme
• les prêts à usage • le calcul de la valeur d’usage
• les baux de chasse
• les baux de carrière Seuls 0,5 % des agriculteurs en France bénéficient de baux leur garantissant de pouvoir rester sur leur exploitation jusqu’à l’âge de la retraite.
La SCTL a fait le choix d’accorder à tous ses fermiers cette sécurité indispensable pour pouvoir accomplir correctement son activité professionnelle. Contrairement à la majorité des biens loués en Aveyron, toutes les parcelles de terre, lande ou bois pacageable (6 300 ha) ont été expertisées conjointement par les agriculteurs, la D.D.A.F, la SAFALT et la Chambre d’agriculture, afin de déterminer leur valeur agronomique. Cette opération a permis de déterminer des valeurs locatives justes et acceptées par tous en dehors de toute spéculation ou de toute pression. Les prêts à usage Pour le patrimoine bâti n’ayant aucune vocation agricole, la SCTL a utilisé une forme de contrat peu connu : le prêt à usage. Vu l’état d’abandon extrême de la majorité de ces bâtiments, toute location était impossible. Par cette forme de prêt, la SCTL met gratuitement à disposition le bien avec obligation pour le bénéficiaire de restaurer. A son départ il sera indemnisé par son successeur, selon le principe de la valeur d’usage, des travaux effectués. Le calcul de la valeur d’usage La grande dégradation de nombreux bâtiments abandonnés depuis plusieurs dizaines d’années pour certains, nécessitait des travaux importants de restauration voire de reconstruction. Le souci constant de la SCTL était de permettre la réhabilitation du patrimoine tout en garantissant à celui qui en était l’auteur, de pouvoir retrouver le fruit de son travail à la fin de son bail. La SCTL ne pouvait investir, ses seules rentrées financières, le montant des fermages, ne le permettaient pas. Ce sont donc les fermiers ou les bénéficiaires des prêts à usage qui réalisent entièrement les travaux. Cette situation a obligé la SCTL à imaginer un système d’indemnisation : la possibilité pour les usagers de retrouver le montant investi dans la restauration de(s) bâtiment(s) déduit de la vétusté. Par ce calcul d’indemnisation, tout locataire est encouragé à investir sans crainte de le faire en pure perte comme cela est trop souvent malheureusement le cas ailleurs. Suite à une demande de l’association « Terre de liens » qui publie un document sur la transmission des fermes, la SCTL répond aux questions et présente son retour d’expérience sur le principe de calcul de la valeur d’usage. Les baux de chasse Grâce à la SCTL la totalité des terres convoitées à l’époque par l’armée, échappe à cette nouvelle plaie que représentent les chasses privées. Dès le début 1985, il a été décidé d’octroyer des baux gratuits aux sociétés de chasse communales. La seule chasse privée présente sur les terres d’un propriétaire ayant vendu à l’armée, et cédées par l’Etat à la SCTL a été démantelée pour être remise à disposition des chasseurs locaux. Bien que de nombreux fermiers ne soient pas eux-mêmes chasseurs, la possibilité d’entente entre paysans et autres utilisateurs de l’espace est possible. Aujourd’hui des activités diverses de loisirs s’organisent sur le Larzac. La gestion d’un ensemble foncier important permet des ententes avec les anciens et ces nouveaux passionnés du Causse.
Pour toute demande de renseignement :
SCTL Montredon 12100 La Roque Ste Marguerite 05 65 62 13 39 sctl@larzac.org